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  • LA FRATERNITÉ DE LA TABLE RONDE

    Chers visiteurs, avant la parution d'un prochain recueil, voici un premier extrait du récit "La Fraternité de la Table Ronde". Ce texte est dédié à mon vieux complice M.R., en souvenir du temps où nous cherchions la pierre philosophale : le Graal, en suivant les traces du Petit Peuple.

     

     Préface. (extrait)

     Le récit, La Fraternité, se glisse naturellement parmi ceux déjà vus au cours des Voyages et des Méandres. Il est porteur d'un épisode de la longue Tradition : la transmission de l'Enseignement qui à ce tournant de l'Histoire voit la synthèse entre la Sagesse de l'Orient, plus contemplative, davantage axée sur le renoncement, et l'énergie de l'occident qui tend à la connaissance de la matière, de la manifestation. Les deux énergies dans la recherche de l'Absolu, de l'Eternel, du Nirvana, du Walhalla ...; synthèse dans la continuité de l'Evolution de l'humanité par l'acquisition de la conscience individuelle et de la responsabilité du Moi face à lui-même et à la Terre avec tout ce qui la compose. Réalisable par la venue du Logos sur notre Terre. Nous survolons ensemble cette énergie nouvelle qui fleurira longtemps, maintenue active au fil du temps par de nouveaux médiums : Maîtres ou disciples. Progressivement la responsabilité de l'autre s'intègre dans les consciences, allant au-delà du clan, rejoignant le précepte de fraternité entre tous les hommes.

     ......

     Nous sommes au premier siècle de notre ère. Joseph d'Arimathie accompagné de ses enfants et de quelques disciples du christ ont atteint la Gaule. Joseph laisse ses compagnons dans le sud-ouest et poursuit sa mission vers la Bretagne. En ce matin du solstice d'été, traversant les nappes de brume, Joseph touche au terme de son long périple. Les premières lueurs de l'aube laissent entrevoir la grande forêt de l'Armorique où l'attend Merzhin. Joseph, vêtu de blanc enveloppé d'une longue cape grise, la capuche relevée sur sa tête; face à lui Merzhin, que nous connaissons mieux sous le nom de Merlin, dans sa grande robe blanche, le regard pénétrant, pétillant et heureux. Après le salut des Frères, ensemble ils avancent dans la forêt, franchissant un lacis de sentiers menant à une vaste clairière illuminée par les rayons matinaux de ce premier jour d'été. Merlin lève les bras et l'espace se transforme en un miroir oscillant, ouvrant un passage sur un autre plan vibratoire. Devant eux, un espace circulaire à l'herbe rase. Au centre, onze personnages attendent debout en cercle autour d'une table carrée taillée d'un seul bloc dans le granit bleu de la région. Joseph et Merlin se joignent à eux. La table-autel est incrustée de symboles anciens dont Joseph ressent la puissance retenue qu'ils renferment. Se plaçant face au soleil levant, rayonnant exactement dans la diagonale de l'autel, Joseph sort du sac de voyage qu'il porte en bandoulière, un objet enveloppé de lin blanc qu'il déplie lentement, révélant un autre tissu plus délicat d'un bleu d'azur. Ce second voile ôté avec de respectueuses attentions laisse apparaître une cupule taillée dans la pierre. Simple coupe en demi-sphère évidée. De sa besace, Joseph extrait un petit socle en bois de base hexagonale, qu'il place au centre de la table carrée, puis il y dépose délicatement la coupe. Les témoins en cercle autour du monolithe patientent dans le recueillement, quand, venant du ciel à la verticale, une colonne de lumière bleue rejoint le rayonnement polychrome issu de la coupe, auxquels s'ajoutent des crépitements de lumière rouge issue du sol remontant le socle de la table. De la coupe, une onde de lumière or aux filaments violet-bleu s'échappe sur la clairière enveloppant les personnes présentes, puis continue au-delà pour rejoindre l'horizon. Au-dessus de cette scène, le rayon de lumière bleue se dilate, comme en transparence, le décor et ses personnages se répètent plus lumineux encore, présentant quelques différences: la table centrale est ronde et les personnages autour sont au nombre de 39, tous habillés de lumière. Sur le premier plan la coupe est en pierre, sur le second le calice est une émeraude irradiante flottant doucement au-dessus de la table. Le rayonnement est une pulsation régulière - le battement de coeur du monde. Cette vision se passe dans un univers cristallin, nous rappelant l'Avalon du mythe. Nous pénétrons le coeur mystique de la terre où les chants et la musique sont célestes; la musique des sphères que quelques rares génies sont parvenu à nous faire ressentir. Ce prologue reproduit l'ouverture du chakras des Gaules, centre énergétique et mystique, réactivé au cours de ce premier siècle par les énergies recueillies dans la coupe du Christ par Joseph d'Arimathie lors de la crucifixion. Ce fut aussi pour les Initiés Celtes un nouvel élan, une étape attendue qui deviendra très vite un défi, face aux occupants Romains, et surtout une source de conflit devant le sectarisme de l'église de Rome représentée en ce début de l'ère chrétienne par les disciples de Paul. Le christianisme celtique prend naissance ici. Le collège des druides initiés, devant l'avancée de l'église de Rome au cours des siècles suivants, devra s'occulter se transformer puis disparaître. Le dernier bastion restera l'Irlande quelques siècles encore. Comme le relate la légende, Merlin en tant que digne représentant de l'ancien monde (en réalité en tant que Maître de la Tradition), restera caché, "captif" d'un autre plan éthérique, bien que toujours présent et veillant sur la forêt de Brocéliande. Le rayonnement émis par l'ouverture du centre d'énergie s'étend, (élevant le taux vibratoire de notre plan le rapprochant de celui du plan éthérique), et gagne toutes les terres de l'ouest. Les disciples de Christos (Myriam, Lazare et leurs compagnons), tout à leurs occupations ressentent le phénomène. -Joseph a accompli sa mission- dit Myriam; remercions le Seigneur. 

     (à suivre)