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L'étang aux nénuphars

 

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              Un matin, au village.

 

 

 

 

En longeant les Ilots, on voit flotter, parfois,

 

Des filaments d'argent sur un tapis de brume,

 

Des souvenirs enfouis que des regards allument,

 

Des parfums oubliés, glissant dans les sous-bois.

 

Les oiseaux répondent à l'appel du matin;

 

Le Grand Fief s'éveille et du Roc aux murmures,

 

A l'orée des taillis, dépassent les ramures,

 

Des battements furtifs effacent les Lutins.

 

Le souffle s'immisçant, se tend vers le village.

 

De la Chauvinerie, où le merle farceur,

 

Vient frapper aux carreaux, sautant comme un danseur

 

D'inconstants entrechats vers des cibles volages,

 

Il s'élève au-dessus, où Monrepas se tient,

 

Les rêves effacés par d'invisibles voiles,

 

Laissant un doux effluve imprimer une toile,

 

D'indécises envies, songes que l'on retient.

 

La caresse est passée, sans oublier Chollet,

 

Beau-Soleil et le Bourg; joignant par la Chauvière,

 

Venant des Rivassons, un hoquet de rivière

 

Envoûte la Longève et relance un ballet.

 

Chaque matin du monde, un éclair de couleurs

 

En un appel glorieux, module le Bocage;

 

La Plaine s'efforce en un timide hommage,

 

De transporter plus loin l'harmonique chaleur.

 

 

G.L.

 

 

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