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Le poète des nuages

  • Soyons positif. Meilleurs voeux

    Etre positif et actif pour l'homme de Foi, (nous reverrons ce concept),

    peut-être de visionner un fin rayon de lumière qui pénètre lentement,

    très lentement, jusqu'au coeur des ténèbres -

    En devenant le fil avec confiance et conscience.

    Là, s'exprime tout l'Amour, toute la Magie de l'univers.

     

    "Et de l'épais bandeau qui lui ferme les yeux,

    Il ne reste qu'un souffle léger et judicieux;

    Et de battre des cils pour filtrer la lumière,

    Laissant se découvrir la magie auxiliaire."

     

    Amour et Paix.

    GL

     

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  • Vers une aube nouvelle.

     

     

    Merci à mes nombreux visiteurs  ; vos commentaires ou questions éventuelles seront toujours les bienvenues, de préférence par Mail.

    De nouveau un long texte  . Celui-ci mêle l'obscurité à la lumière  ; en cette période difficile que traverse notre civilisation, l'ombre qui la recouvre peut être consumée.

    Tous mes vœux.

     

     

     

    «  De tous pouvoirs qui tient notre monde enchaîné

    L'homme maître de lui bientôt s'est libéré.  »

     

     

     

    Vers une aube nouvelle

     

    Portée timidement par un souffle expirant

    -Sève spirituelle pour des choix inspirants-

    Tarissant la source de sa force morale

    Celle qui fit jadis la vision idéale,

    Elle va s’évanouir à l’ombre du divin,

    Roulée en souvenirs ancrés près du ravin

    Qui enchaîne au passé les images de gloire,

    Aujourd’hui dépassées, bien trop aléatoires.

     

     

    Seulement, si ardu que ce fut d’engager

    Que tout se renouvelle et que soit propagé,

    Dans la philosophie, dans l’art et la technique,

    L’horizon que prendra dans sa vision éthique,

    L’homme que la raison hissa bien au-dessus

    Des préjugés de caste et cultes mal conçus.

    Elle finira pourtant aspirée, emportée,

    D’une soif égoïste, aveugle et dévorée

    Par le monstre arrogant, mondial monument

    Qui se sert des âmes comme d’un instrument,

    Les laissant retomber, ô blasphème hérétique,

    Dans l’oubli du passé aux règnes chaotiques.

     

    Enfermant simplement des cœurs dans la détresse,

    Recherchant un fautif pour orner leur paresse,

    L’intolérance obtient que la raison esquisse

    Un voile d’indifférence où la haine s’immisce.

    De l’épineux massif où les mots se déchirent,

    Bousculés par le vent insensible et haineux,

    Avides de plonger, ensanglantés et ivres,

    Dans le monde affaissé de l’être vénéneux,

    La plainte rebondit laissant sur son passage

    Une trace noircie par l’hypocrite peur

    Qui s’efforce toujours d’amplifier son message,

    La fleur d’un long travail fondé sur la torpeur.

    Alors que se délient les membres engourdis,

    Le voile disparaît en effaçant les glyphes,

    Laissant sur le visage usé et enlaidi,

    Le message d’Adam, avant les hiéroglyphes.

     

    Rassemblés, épaulant pour sauver du naufrage

    Les âmes emportées par le flot impétueux

    Qui les laissent meurtries bien qu’encore vertueux,

    Les dieux sont de retour sous l’implacable orage.

    Malgré l’ombre attirant vers les plaisirs factices,

    Le sage emprunte aussi un chemin entravé,

    Regroupant les jalons, afin de retrouver

    L’élan qui fit jadis que la trame se tisse.

    Les hommes et les dieux sur une île prospère,

    Créant une oasis dans les brumes du nord,

    Attendront patiemment de prendre leur essor,

    Quelques milliers d’années, que la magie opère.

    Ce qui vit doit mourir pour renaître nouveau.

    Devaient-ils pour autant connaître la défaite

    Et réveiller en eux l’ambition des conquêtes,

    Celles qui font que l’homme affronte les Travaux

    De l’optimiste assaut qui sait ensemencer,

    Où, malgré les tyrans qui aiment les séduire,

    L’éveil de la conscience a osé les réduire,

    Pour s’élever d’un cran et tout recommencer.

     

    Si le flux déchaîné qui eut la faculté

    De purifier jadis, le fondement des âmes,

    Ressentait aujourd’hui le besoin d’exulter

    Un utopique espoir que la pression réclame  :

    Le reflet des anciens attendant un sauveur,

    Le jugement dernier ou quelque fin du monde,

    Le pessimisme accru que l’ignorance inonde,

    Tout ceci est ancré, enchaîné par la peur.

     

    Dans un souffle nouveau, un monde peut s’ouvrir,

    Fleurissant d’unité qui voudra découvrir

    La liberté perdue par l’attrait hypocrite

    Des profits immédiats et des lois décrépites.

    Voyons si nous pouvons choisir la qualité,

    se contentant de moins pour plus d’égalité  ;

    Peut-être plus d’amour et moins d’indifférence,

    Positive attitude et plus de tolérance.

     

    On ne doit oublier que le cycle sans fin,

    Passé la dépression, renaîtra de ses cendres

    Transformant peu à peu les nauséeux parfums

    S’exhalant de nos choix que la folie engendre.

    Les chaînes adorées que nous avons gagnées,

    Conventions imposées et douces illusions,

    Oubliant l’essentiel qui doit accompagner

    La quête du héros et non pas l’évasion.

    La destinée de l’homme est de gagner nos ailes  ;

    Connaître la matière et mieux la sublimer  ;

    S’élever dans la paix des âmes immortelles

    Au royaume épanoui de l’amour exprimé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Errances

     

     

     

     

     

     

     

                             Errances.

     

     

     

         La muse aventureuse, au gré de ses caprices,

         Passant d’un monde à l’autre aussi mystérieux

        Pour être fantastique et néanmoins curieux,

         Nous souffle ses attraits et ses vues tentatrices.

                  Les courbes scintillantes

                  Le long des rubans bleus,

                       Où les ombres tremblantes

                  En des sauts fabuleux

                  Vers des cieux argentés,

                       S’enlacent et reportent

                       Leurs horizons hantés

                       Par la joie qui la porte.

        Parfois, pas trop souvent, désespérément vide,

        Son âme fabuleuse, errante dans le noir

         Où nombre de dangers la laissant impavide,

         L’entrainent aux confins, au-delà du miroir.

                        Insensible aux merveilles

                        Emportées par le vent,

                        Le sourire qui veille,

                        Silencieux, émouvant,

                        Où le guerrier qui danse

                        Sur le dos du dragon,

                        L’alchimiste, en cadence,

                        Se rit des parangons.

          Ainsi, au gré du vent, la muse aventureuse,

          Emporte le poète et lui offre un festin

          Semé de cailloux blancs ou d’ombres poussiéreuses,

          Tant il est si étrange et pourtant enfantin.

                        Les courbes scintillantes

                        Le long des rubans bleus

                        Où la muse troublante,

                        En élans fabuleux,

                   Aux cimes argentées,

                        Relance et rebondit,

                        Ses projections hantées

                        En replis étourdis.

          L’errance interrompue, les ombres de l’enfance

          Qui ont comblé le vide, aspirent les couleurs

          Pour en reconstituer un monde où l’innocence

          Anime les parfums, rehaussant les valeurs.

                        Il me plait à penser

                        Que l’ombre aventureuse

                        Ne peut nous dispenser

                        Des larmes douloureuses.

                        Car la quête insolite,

                        L’utopique propos

                        Pour lequel je médite,

                        N’est pas de tout repos.

         Oui ! Parfois m’envolant, prétentieux,

         Posant comme une fleur le mot qui fait sourire,

         La muse aime exprimer l’exposé sentencieux

         Des règles animées d’un humour à souscrire.

                        Licence poétique

                        Jonglant avec amour,

                        Un aspect romantique

                        Rimant avec toujours ;

                        Une image empruntée,

                   Transposée sur l’écran,

                        Peut-être un peu floutée

                        Qui parfois me surprend.

          Ainsi, subitement, devinant sur la toile

          Une scène vécue, un décor familier,

          La nymphe rayonnante et drapée de ses voiles,

          Apparait à nouveau d’un rêve particulier.

                   Ô Dieu ! Qu’elle était belle,

                        -Mon double souverain-

                        Ses doux cheveux rebelles,

                   Enveloppée d’embruns.

                        Dominant la tempête,

                        Elle chante ses amours

                        Pour en faire une fête,

                        Un éternel retour.

          Le voile se reforme et dissout le décor.

          Qu’importe où il me porte, j’aime sa musique ;

          Les couleurs, les sons, les parfums restent encor

          Douces présences, songes métaphysiques.

                   Dans le tableau mouvant,

                   Où les rimes paressent,

                        Les minois émouvants

                        Des enfants apparaissent ;

                        De ces bonheurs donnés,

                   Dans notre cœur, ils restent

                        Trésors pelotonnés

                        Que l’amour manifeste.

         Dans ce tableau changeant se cachent bien des ombres

        Nous poussant malgré nous –stratagèmes curieux-

         A chercher l’interdit, l’inédit le plus sombre,

         Le captivant côté de l’appel impérieux.

                        J’éviterais ce jour,

                        De changer de fréquence,

                        On ne peut pas toujours

                   Obtenir la licence

                        De goûter certains mondes

                        Où rode le danger ;

                        Certains êtres immondes

                        Voudraient nous immerger.

         Le monde féérique est lui, fort agréable ;

         Passé le bas-astral, qu’il ne vaut mieux pas voir,

         L’éthérique univers est de plus appréciable

         Tant il révèle en nous les plus nobles pouvoirs.

                   La muse les évoque :

                        Nous en ferons surement

                        Des rencontres baroques,

                        Aux heureux dénouements.

                        Nous en avons conté

                        Des quêtes magistères,

                        Des héros confrontés

                   A de nombreux mystères.

     

         Je vois les rubans bleus naissants de nos prières,

         Tisser dans l’atmosphère un réseau cotonneux

         Descendre lentement, supprimant les barrières,

         Apportant à chacun un halo lumineux.