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Le poète des nuages - Page 3

  • LA FRATERNITÉ DE LA TABLE RONDE

    Chers visiteurs, avant la parution d'un prochain recueil, voici un premier extrait du récit "La Fraternité de la Table Ronde". Ce texte est dédié à mon vieux complice M.R., en souvenir du temps où nous cherchions la pierre philosophale : le Graal, en suivant les traces du Petit Peuple.

     

     Préface. (extrait)

     Le récit, La Fraternité, se glisse naturellement parmi ceux déjà vus au cours des Voyages et des Méandres. Il est porteur d'un épisode de la longue Tradition : la transmission de l'Enseignement qui à ce tournant de l'Histoire voit la synthèse entre la Sagesse de l'Orient, plus contemplative, davantage axée sur le renoncement, et l'énergie de l'occident qui tend à la connaissance de la matière, de la manifestation. Les deux énergies dans la recherche de l'Absolu, de l'Eternel, du Nirvana, du Walhalla ...; synthèse dans la continuité de l'Evolution de l'humanité par l'acquisition de la conscience individuelle et de la responsabilité du Moi face à lui-même et à la Terre avec tout ce qui la compose. Réalisable par la venue du Logos sur notre Terre. Nous survolons ensemble cette énergie nouvelle qui fleurira longtemps, maintenue active au fil du temps par de nouveaux médiums : Maîtres ou disciples. Progressivement la responsabilité de l'autre s'intègre dans les consciences, allant au-delà du clan, rejoignant le précepte de fraternité entre tous les hommes.

     ......

     Nous sommes au premier siècle de notre ère. Joseph d'Arimathie accompagné de ses enfants et de quelques disciples du christ ont atteint la Gaule. Joseph laisse ses compagnons dans le sud-ouest et poursuit sa mission vers la Bretagne. En ce matin du solstice d'été, traversant les nappes de brume, Joseph touche au terme de son long périple. Les premières lueurs de l'aube laissent entrevoir la grande forêt de l'Armorique où l'attend Merzhin. Joseph, vêtu de blanc enveloppé d'une longue cape grise, la capuche relevée sur sa tête; face à lui Merzhin, que nous connaissons mieux sous le nom de Merlin, dans sa grande robe blanche, le regard pénétrant, pétillant et heureux. Après le salut des Frères, ensemble ils avancent dans la forêt, franchissant un lacis de sentiers menant à une vaste clairière illuminée par les rayons matinaux de ce premier jour d'été. Merlin lève les bras et l'espace se transforme en un miroir oscillant, ouvrant un passage sur un autre plan vibratoire. Devant eux, un espace circulaire à l'herbe rase. Au centre, onze personnages attendent debout en cercle autour d'une table carrée taillée d'un seul bloc dans le granit bleu de la région. Joseph et Merlin se joignent à eux. La table-autel est incrustée de symboles anciens dont Joseph ressent la puissance retenue qu'ils renferment. Se plaçant face au soleil levant, rayonnant exactement dans la diagonale de l'autel, Joseph sort du sac de voyage qu'il porte en bandoulière, un objet enveloppé de lin blanc qu'il déplie lentement, révélant un autre tissu plus délicat d'un bleu d'azur. Ce second voile ôté avec de respectueuses attentions laisse apparaître une cupule taillée dans la pierre. Simple coupe en demi-sphère évidée. De sa besace, Joseph extrait un petit socle en bois de base hexagonale, qu'il place au centre de la table carrée, puis il y dépose délicatement la coupe. Les témoins en cercle autour du monolithe patientent dans le recueillement, quand, venant du ciel à la verticale, une colonne de lumière bleue rejoint le rayonnement polychrome issu de la coupe, auxquels s'ajoutent des crépitements de lumière rouge issue du sol remontant le socle de la table. De la coupe, une onde de lumière or aux filaments violet-bleu s'échappe sur la clairière enveloppant les personnes présentes, puis continue au-delà pour rejoindre l'horizon. Au-dessus de cette scène, le rayon de lumière bleue se dilate, comme en transparence, le décor et ses personnages se répètent plus lumineux encore, présentant quelques différences: la table centrale est ronde et les personnages autour sont au nombre de 39, tous habillés de lumière. Sur le premier plan la coupe est en pierre, sur le second le calice est une émeraude irradiante flottant doucement au-dessus de la table. Le rayonnement est une pulsation régulière - le battement de coeur du monde. Cette vision se passe dans un univers cristallin, nous rappelant l'Avalon du mythe. Nous pénétrons le coeur mystique de la terre où les chants et la musique sont célestes; la musique des sphères que quelques rares génies sont parvenu à nous faire ressentir. Ce prologue reproduit l'ouverture du chakras des Gaules, centre énergétique et mystique, réactivé au cours de ce premier siècle par les énergies recueillies dans la coupe du Christ par Joseph d'Arimathie lors de la crucifixion. Ce fut aussi pour les Initiés Celtes un nouvel élan, une étape attendue qui deviendra très vite un défi, face aux occupants Romains, et surtout une source de conflit devant le sectarisme de l'église de Rome représentée en ce début de l'ère chrétienne par les disciples de Paul. Le christianisme celtique prend naissance ici. Le collège des druides initiés, devant l'avancée de l'église de Rome au cours des siècles suivants, devra s'occulter se transformer puis disparaître. Le dernier bastion restera l'Irlande quelques siècles encore. Comme le relate la légende, Merlin en tant que digne représentant de l'ancien monde (en réalité en tant que Maître de la Tradition), restera caché, "captif" d'un autre plan éthérique, bien que toujours présent et veillant sur la forêt de Brocéliande. Le rayonnement émis par l'ouverture du centre d'énergie s'étend, (élevant le taux vibratoire de notre plan le rapprochant de celui du plan éthérique), et gagne toutes les terres de l'ouest. Les disciples de Christos (Myriam, Lazare et leurs compagnons), tout à leurs occupations ressentent le phénomène. -Joseph a accompli sa mission- dit Myriam; remercions le Seigneur. 

     (à suivre)

  • PROMENADE DANS LES COURANTS DE MÉLUSINE.



    Des sources dissimulées aux fontaines oubliées d'où jaillissait jadis, la sève de la Mère et s'y penchaient les sylphides gracieuses, aux sanctuaires de poussière où les géants de pierre soufflent leurs murmures lancinants qui montent et redescendent le long des mats élancés des nefs inversées, à la suite des dolmens et autres pierres dressées, l'énergie de la Mère se concentre en de tels lieux pour élever l'homme vers des formes plus belles.
    Suivant, comme jadis en partant de sa source, la Mère qui s'épanche, nous rejoignons très vite la fille du Vent aux ailes déployées, pour survoler ses hautes tours au coeur d'un pays à la sylve secrète.
    Le pèlerin, baladin ou troubadour, fait halte au château, accueilli à la table de la Maîtresse des lieux. Elle, dispensatrice du suave parfum qui caresse malicieusement les courbes des collines : la force qui nous tente à vaincre sans effort mais à périr très tôt, ou un potentiel qui modère notre ardeur, osant le contenir. Dans cet état nous sentons, alors que nous sommes dans la crypte sous la nef glorieuse, circuler sa puissance de noeud en noeud, de l'Assise (Maladhara), au plus haut centre possible. Eveil de la Kundalini, juste confirmation, secousse vibratoire que nous devons cultiver sur le chemin; contrôler le flux et le reflux de l'énergie, des fondements de la Nature pour s'éveiller au coeur (4ème chakra -Anachatra), puis ouvrir peu à peu les Lotus supérieurs, selon le jugement des Esprits (Fées de nature supérieure dont c'est la fonction), et non à notre désir.
    Ce pourrait être la première partie de notre parcours dont l'origine remonte bien au-delà du folklore médiéval. Nous sommes en Bas-Poitou où le héros de "Voie" (Voyages périphériques) a rencontré quelques vestiges et témoignages des temps anciens, où l'Homme-guide (l'Herms) canalisait les Forces de la Terre.
    Au coeur de la forêt qui jadis s'épanouissait, les sages ont retrouvé et marqué le passage des énergies et de ses manifestations. Les sources ne manquent pas et chacune possède ou exprime ses qualités; quelques croisements significatifs de courants particuliers furent, dès cette époque des clairières sacrées où le rituel amplifiait leur vertu. Aujourd'hui, ils portent nom de Carrefour des Fées ou des Lutins, à moins qu'un mégalithe fut nécessaire et subsiste encore. Quelque fois la main de l'homme ne fut pas indispensable, la Nature s'en chargeant elle-même; comme au Rocher St. Luc dominant la petite vallée où s'écoule la Vendée et de l'autre coté la Chaise de Moïse . Deux piliers maintenant le flux descendant contre le souffle remontant de l'océan (guère éloigné à cette époque).
    Laissons la forêt et ses cours d'eau, ses souvenirs et ses légendes où résonnent peut-être les hurlements des chiens de la "Chasse Galerie" ou plus simplement la meute des "seigneurs" actuels.


    La tour de Mélusine, vestige du château souhaité par le Duc d'Aquitaine, point de repère visible de très loin au dessus des grands arbres (vision poétique de la Fée volant au alentour surveillant sa demeure), l'église romane des XIè et XIIè siècle, à la crypte singulière; quelques signes laisseraient penser au passage de mystérieux initiés. Ce n'est pas seulement l'architecture, la richesse de ses ornements (merveilles de l'art Roman) qui motivent la visite de ces lieux, (pour le moins, haut lieu des Lusignan), ce qui nous amène à marcher sur ces dalles, c'est ce qu'elles recèlent. Les formes, la structure, accumulateur et dispensateur de l'Energie de la Terre qui se love ici grâce aux courbes sinueuses de la Mère qui cerne la colline de Vouvant. A priori aucune trace des périodes antérieurs, juste une colline entourée d'eau, cercle naturel, longtemps rendez-vous de chasse qui devint Volventus, l'Enroulé; image de la Wouivre , ici Mélusine, la Fée, fille l'eau et du vent.
    (Il doit subsister un dolmen sur la colline ou sur une avoisinante.)
    *Wouivre-Woèvre- courants telluriques qui serpentent, mais aussi qui soufflent comme les courants cosmiques (magnétiques et autres) représenté par des serpents ailés. La Fée a ces deux attributs : queue de serpents et ailes sur un corps de femme. Bélisama, la porteuse de pierre, vierge et fécondée par l'esprit divin de Belen, engendre un fils : celui de la Pierre Géante.

    A chacun de ressentir. Promenez-vous, réceptifs - attention à l'auto-suggestion.
    Allons ensuite à une autre fontaine du Beugnon (les Abinione et Albinione ne manque pas) où s'élève l'église de Foussais. Celle-ci réserve quelques surprises, une particulière ; la façade, classée par les monuments historiques, où l'arcature nord nous offre une représentation tout à fait singulière d'un Christ entre le soleil et la lune. À l'intérieur, laissez-vous emporter, soulevés par les colonnes, et remarquez les restaurations gothiques.
    Bien que située sur un courant parallèle, nous devons une visite à Nieul-sur-l'Autize. Après avoir déambulé dans l'église, aux piliers penchés nous laissant une étrange impression, laissons aux visiteurs le plaisir de découvrir quelques précieux chefs-d'oeuvre et les malheureuses restaurations du XIXè s., puis nous suivrons les pas des moines dans le cloître.
    ...
    Un rayon de lune descend vers la cour intérieure
    Où apparaît soudain la margelle du puits.
    Résonnant aux cascades, au silence des piliers,
    Le pas des moines sur la pierre froide
    Rythme la psalmodie des spectres du passé.
    ... L'Abbaye (Voyages périphériques)
    (Ici aussi un dolmen et une fontaine sur le coteau voisin)

    On ne peut éviter de poursuivre ce pèlerinage sans nous rendre à Maillezais; son église et surtout l'abbaye dont subsistent quelques élans flamboyants et le souvenir de Rabelais nous garantit l'humour et l'humanisme, indispensable pour débloquer, si besoin est, les portes du scepticisme qui frappent notre ego.
    Nous sommes dans le marais, la Venise Verte et ses canaux où les yoles lascives glisses silencieuses.


    Comme aperçu dans une note précédente, notre époque traverse des bouleversements importants sur le plan vibratoire. Les centres d'énergie que nous venons de visiter n'ont plus la même portée; depuis quelques décennies, certains ne vibrent plus à la même fréquence. Parfois, seules les ondes de forme résultant de l'architecture ou de l'environnement (qui à bien changé au long des siècles) ont encore quelques bénéfiques effets. (Sans oublier les axes et conjonctions où les forces de la terre se conjuguent à celles des astres). Gardez en mémoire ces lieux particuliers, d'autres sont à découvrir ou redécouvrir aux cour de promenades "touristiques" : châteaux ou monuments religieux, sites archéologiques et mégalithiques comme le dolmen de la Frébouchère à Le Bernard.

    Dans le récit "La Fraternité de la Table Ronde" (à paraître bientôt), je retrace un chemin initiatique remontant au temps de l'érection mégalithique, dont l'enseignement s'est transmis jusqu'à nos jours en passant par le Celtisme ésotérique et la Tradition (le parcourt est devenu difficilement accessible au grand public).
    Le "périple" en Bas-Poitou, est plus axé sur les reprises médiévales, pour les étapes principales; bien que loin du niveau du chakra principal le but est semblable, les deux chemins reposent sur une recherche de l'équilibre de nos énergies : aider à l'ouverture ou au bon fonctionnement des centres d'énergie; ressentir la circulation de la Kundalini le long de la colonne vertébrale, pour une meilleur santé physique et spirituelle.

    Existe-t-il des contrées lointaines où les bâtisseurs antiques ne seraient pas allés ? Sur tous les continents, les peuples ont eu leurs guides, leurs sorciers, leurs chamans maîtrisant les forces élémentaires, et leurs lieux sacrés, là où la Force est puissante.


    G.L.

  • De Noosphère et champ morphique aux annales Akachiques.



    De Noosphère et champ morphique aux annales Akachiques.

    J'avais complètement oublié ce concept de Noosphère de Theilhard de Chardin, bien que le néologisme de Vladimir Vernadsky soit approprié, élargissant l'idée de Platon d'une sphère des pensées. Ce concept que je considérais un peu trop étroit, voire matérialiste, bien que le psychisme de l'homme soit dans l'incarnation, comme l'Esprit est incarné dans la matière.

    Cette "dimension" ne se limite pas à l'espace humain, à ses pensées, mais est en relation directe avec les autres mondes. (Peut-on mieux interpréter le concept de Platon qui considérait les idées venant des dieux ? C'est un autre débat).
    Cette sphère qui ne se limite pas à la mémoire humaine enveloppe toute la création de notre cosmos et ses divers dimensions, du physique au spirituel.

    Ce que j'attribue ci-dessus à un concept noosphérique élargi est plus approprié à l'idée de champ morphique.
    (Ce qui n'enlève rien au "génie" philosophique de T. de Chardin, qui 30 ans auparavant ébauche ce concept).
    Une causalité formatrice s'exprimant par des champs qui constituent une banque de données (entre autres les mémoires collectives), dans lesquels se mêlent le passé, le présent, le futur. (Paraphrasant quelques idées de Ruppert Sheldrake, développées dans les années 60.)
    Avec ce concept je retrouve les Annales Akashiques, la mémoire préservée de l'existence d'un atome après qu'il ait disparu, élargissant la loi de causalité hors du temps du plan physique, expliquant des événements dans le présent dont la cause est dans le futur. Bien que concept New-âge, ce n'est pas de la SF.
    (N'oublions pas les travaux de C.G. JUNG, ses archétypes et la mémoire inhérente à la mémoire collective.)

    Rappelons-nous du cheminement à emprunter, liant l'opérateur à l'opération, ou le chercheur de Vérité intégrant en lui-même au niveau cellulaire, ainsi qu'à la conscience spirituelle, imprégnant de ce fait l'inconscient collectif, cette information quantique développant la conscience collective, influençant la psyché individuelle, pour retrouver l'idée de champ morphique. Nous nous rapprochons du concept de la Mémoire du temps : les Annales akashiques, s'étendant à toutes choses de l'univers. Ce n'est pas une nappe enveloppant notre planète, mais une "atmosphère" qui enveloppe et imprègne toutes choses, une dimension vibratoire, une strate du plan éthérique où une fréquence particulière enregistre et transmet les informations.
    La mémoire ou le conscient collectif de notre humanité dans laquelle nous baignons n'est qu'une des fonctions où chaque individu est constamment connecté. Le champ morphique est la mémoire individuelle de la Terre reliée à la mémoire cosmique universelle, et par extension chaque être vivant dans l'univers peut ou pourra y puiser des informations.
    Je vois dans la conscience collective, comme un prolongement, une fonction, (un programme informatique), de la mémoire centrale universelle.
    L'émission, la diffusion de l'information par le champ morphique à tous les individus, stimule la conscience individuelle, l'incite à réagir, à s'éveiller. La mondialisation par internet de l'information est un instrument qui pour l'heure va dans le bon sens, mais la lutte entre le cosmos et le chaos est souvent invisible, les dérives faciles; le côté obscur est attirant.
    Pour en savoir plus sur la Noosphére et le champ morphique, attendons les premiers résultats des travaux de "Global Consciousness Projet de Princetone"; à condition que ces informations soient disponibles dans plusieurs langues. Idem pour le mouvement Évolvers où tous les sites sont en anglais.


    GL